Lina. She can’t act, she can’t sing, she can’t dance. A triple threat – Singin’in the rain
Il y a deux ans, la pluie de Singin’in the Rain tombait déjà avec beaucoup d’émotions sur la scène du Théâtre du Chatelet. Cette année, c’est au Grand Palais que se sont installés les décors de la comédie musicale mise en scène par Robert Carsen. Il y a (enfin) du West End et Broadway en plein coeur de Paris !
Singin’in The Rain, un hommage réussi
J’avais donc déjà assisté à une représentation de cette très belle version de Singin’in the rain il y a deux ans au Châtelet et j’ai pris le même plaisir à retrouver Don Lockwood (Dan Burton), Lina Lamont (Emma Kate Nelson) ou encore Cosmo Brown (Daniel Crossley) sur scène. Dans cette mise en scène, Robert Carsen réalise un magnifique hommage au film classique de Stanley Donen avec Gene Kelly. Il y a dans la façon de reprendre les tubes qui ont fait le succès de cette comédie musicale une volonté de rester très fidèle au film et d’y faire sans cesse référence, jusqu’aux danses proposées.
Pendant plus d’une heure, le public attend de pouvoir entonner « I’m singin’in the rain, just singin’in the rain » et c’est avec une grâce et un talent réel que Dan Burton s’approprie cette chanson, faisant de ce canon un hommage à Gene Kelly. Pour ne pas se faire écraser par le rôle, le plus simple est encore de se laisser porter ! Petit bémol pour le « Make Them Laugh » de Daniel Crossley, un peu mou, qui ne parvient pas à faire oublier l’incroyable performance de Donald O’Connor en Cosmo. A vouloir rester trop proche du film, il y a des éléments de légende qui sont peut-être malgré tout un peu trop lourds à porter !
Broadway sous la Grande Nef
Indéniablement, le retour de Singin’ in the rain est aussi l’occasion unique de redécouvrir le Grand Palais sous un tout nouvel angle : le théâtre ! Il y a quelque chose de magique de voir la Lune briller sous le verre de la Grande Nef en écoutant l’orchestre jouer les notes les plus connues de Chansons sous la pluie.

Grand Palais, 28 novembre 2017 © Quatrième Mur
Alors certes, les fauteuils sont loin d’être très agréables pendant les 3 heures que durent le spectacle, il fait un peu froid et l’acoustique n’est pas totalement optimisée pour ce genre de spectacles. Les micros rendent parfois les morceaux de claquettes un peu étranges et on entend quelques fois le Grand Palais résonner. Il nous revient parfois la pensée que ce lieu n’a pas été pensé pour accueillir des spectacles et encore moins des comédies musicales, mais il y a indéniablement quelque chose de magique à assister à un show magnifique dans un endroit unique.
Des comédiens directement issus du West End londonien, des décors qui semblent tirés des studios de cinéma de l’époque et l’émotion intacte des chansons cultes de Chansons sous la pluie… Le retour de Singin’in the rain à Paris est une réussite à ne pas manquer une deuxième fois !
Avis : ★★★★
Singin’in the rain, Grand Palais de Paris, jusqu’au 11 janvier 2018
Mes autres critiques :
[amazon_link asins=’B00004VYPF,B003A05TIA’ template=’CopyOf-ProductGrid’ store=’quatriememur-21′ marketplace=’FR’ link_id=’847c25fa-d553-11e7-b311-7f95b4d34523′]
6 Comments
[…] mythique de son film. Construit comme un hommage, ça n’a pourtant pas le charme d’un Singin in the rain par exemple, qui avait parfaitement réussi le pari de faire d’un film culte une comédie […]
17/01/2018 at 22:42[…] Singin’ in the rain […]
14/03/2018 at 23:46[…] Singin’ in the rain […]
20/11/2018 at 14:29[…] Singin’ in the rain […]
08/02/2019 at 21:59[…] parfaitement dans la continuité des comédies musicales du Châtelet (on se souvient notamment de Singin’in the Rain au Grand Palais). On rit, on s’émeut et surtout on s’émerveille devant ce corps de ballet si gracile […]
28/12/2019 at 20:48[…] Singin in the Rain […]
23/01/2020 at 22:37